Face à cette pandémie mondiale, nous sommes tous concernés par des répercussions psychologiques, soignants, soignés, parents ou enfants… Il faut pouvoir se prémunir contre d’éventuels trauma.
Qui sont les personnes les plus concernées ?
- Les personnes ayant des troubles psychiatriques avérées qui sont habituellement soignées dans des centres spécialisés (hôpitaux de jour, centre médico-psychologiques, suivi en libéral extérieur) : c’est à dire les personnes souffrants de paranoïa, d’hypocondrie ou encore de dépression sévère
- Les personnes aux troubles anxieux généralisés (selon le DSMV)
- Les personnes ayant des troubles obsessionnels compulsifs (selon le DSMV)
- Les personnes dépendantes aux drogues douces et dures (alcool, cannabis, stupéfiants…) qui ne sont pas habituellement soignées et qui ne peuvent plus se procurer comme à leur habitude leur objet de dépendance. Ceci impliquant des risques de décompensation (bouffées délirantes, pensées suicidaires, depression sévère).
- Les personnes migrantes déjà fragilisées par la perte de repères, confinées souvent en grand nombre dans des logements de fortune. Les personnes hyperactives, impulsives qui vivent des sensations d’étouffement Les femmes, les enfants, les hommes souffrants de violence, où la promiscuité accentue inévitablement les conflits. Toutes les personnes déjà isolées socialement, les personnes âgées, les personnes handicapées, qui reçoivent peu de visites au quotidien. Les personnes sujettes au Burn out.
8 conseils pour faire face psychologiquement
- D’abord il est important de trier les informations : s’informer sans se noyer pour autant dans les médias. Le but n’est pas d’alimenter sa peur mais de relativiser sur la situation inquiétante.
- Faire en sorte de maintenir le lien avec ses proches, ceux qui savent vous écouter, en qui vous avez confiance.
- Trouver réconfort dans des activités qui font du bien à l’estime de soi, afin de lutter contre des affects dépressifs.
- Garder un rythme journalier, comme une journée de travail habituelle, ayez donc le courage de vous lever et ne pas veiller tardivement le soir sur les réseaux ou autres.
- Adoptez des techniques de relaxation pour réduire le stress (respiration, yoga)
- Mettez vous au sport ! Il suffit de peu d’espace pour faire un peu d’exercice. Là aussi, vous préserver votre santé mentale en procurant à votre corps l’endorphine nécessaire pour se ressentir un réel bien être et plaisir.
- Profitez de ce temps confiné pour vous essayer à des loisirs créatifs pour lesquels vous n’aviez jamais trouvé le temps jusqu’alors.
- Lisez des revues qui favorisent le développement personnel.
Si les symptômes de stress, d’anxiété, de peur ou encore de dépression persistent, il est important de pouvoir consulter en ligne soit par le biais de cellules d’écoute mises en place (exemple numéro national : 0800130000) soit par le biais de psychologues qui consultent en ligne.
Enfin, les maladies mentales ne s’estompent malheureusement pas lorsque tout est à l’arrêt comme en confinement, les symptômes sont pour le mieux, uniquement mis à bas-bruit, le temps de la période traumatisante traversée. Il faut pouvoir se prémunir de cet « après coup » inévitable. Votre santé mentale compte tout autant que votre santé physique.
Article rédigé par Angélique George, en ligne sur Psychologue.net